Trouble psychotique chez la femme : mieux comprendre pour mieux accompagner
- Marion Castagni
- 15 juil.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 1 jour

Le trouble psychotique, appelé aussi "psychose", est un trouble mental qui bouleverse profondément la perception de la réalité. C'est une maladie mentale ou trouble psychique/psychiatrique grave. Peut impacter la vie quotidienne du sujet, de façon plus ou moins invalidante et handicapante. Elle peut se manifester par des délires, des hallucinations, une pensée désorganisée ou un retrait social. Chez la femme, cela peut prendre des formes variées, parfois moins visibles, mais reste tout aussi difficile à vivre.
Un trouble souvent marqué par l’anxiété
Beaucoup de femmes touchées par la psychose présentent d'abord des signes de souffrance psychique : angoisses, insomnies, sentiment d’insécurité intense ou crises de panique. Ces troubles anxieux peuvent précéder la phase psychotique, être un déclencheur, ou alors coexistent avec elle. Aussi ils reflètent une tension intérieure constante, une hypervigilance face à l’environnement. Cela peut être lié à un parcours de vie sous-tendu par le stress, des traumatismes, un environnement psycho-social inadapté ou des dynamiques familiales conflictueuses ou violentes.
La dissociation : mécanisme de survie ou défense propres aux troubles anxieux
Chez certaines femmes, la psychose s’accompagne aussi de troubles dissociatifs. Cela peut se manifester par des absences, une sensation de ne plus être vraiment là (déréalisation), de flotter hors de son corps (dépersonnalisation) ou de ne plus reconnaître certaines parties de soi. La dissociation est souvent une réponse de protection face à des émotions trop intenses ou des souvenirs douloureux. Mais lorsqu’elle devient fréquente, elle peut fragiliser le lien à la réalité et ouvrir la voie à des épisodes psychotiques.
Comment accompagner la psychose ?
Pour accompagner ce trouble, il est important de connaître les signes précurseurs de la psychose, notamment lorsqu’ils s’expriment à travers l’anxiété ou la dissociation, permet de mieux intervenir. L’écoute, les thérapies adaptées (comme les thérapies intégratives, les approches corporelles), et un suivi médical quand la situation l'exige, peuvent aider à retrouver une stabilité et un mieux-être.